Cet ouvrage passe en revue un certain nombre d’aléas diagnostiques liés aux techniques d’imagerie du rachis et aux artéfacts associés, aux variantes anatomiques et aux pathologies du fait soit de leur rareté, soit de leur sémiologie atypique. Mais il faut reconnaître que les protocoles d’imagerie, notamment en IRM, sont extrêmement variables et leur réalisation dépend de la pathologie recherchée par le clinicien. La demande formulée par le médecin prescripteur doit être justifiée et émettre des hypothèses diagnostiques conformes au tableau clinique du patient, afin que le radiologue puisse adapter la technique d’imagerie. La qualité du protocole d’exploration et de son interprétation en IRM est étroitement liée à la qualité de la prescription. Par ailleurs, le radiologue doit connaître les limites des techniques d’imagerie qu’il met en oeuvre et se doit d’en informer le médecin prescripteur et le patient. La présentation de dossiers radiocliniques sous la forme de « quiz » permet une autoévaluation qui fait suite à la présentation théorique des multiples facettes des difficultés diagnostiques en imagerie du rachis et de la moelle épinière.