Les restaurations indirectes présentent des avantages certains pour répondre aux objectifs biologique, biomécanique et esthétique de la réhabilitation de l’organe dentaire. Leur éventail de prescriptions est très large puisqu’elles s’adressent aux dents pulpées comme aux dents dépulpées et qu’elles sont « reconnues » par les organismes de santé.

Leurs formes très variées, répondant aux particularités des situations cliniques et des pertes de substance ont généré des anglicismes parfois étonnants : inlays, onlays, overlays, veeneerlays ou tables tops. Mais derrière ces noms, des solutions précises ont été imaginées. Compréhension, indications, justifications, préparations et réalisations sont les bases du déroulement de cet ouvrage. Les auteurs ont tous attaché une grande importance à faire le lien entre les arguments scientifiques et les applications cliniques.

Une description des critères de durabilité commence par donner les règles de précaution et les limites de ces restaurations. L’analyse des structures et la mise en condition des tissus restants font l’objet de deux chapitres. La question du choix du matériau composite ou céramique, façonné ou en CFAO, est argumentée par une évaluation bibliographique et clinique. Puis une tentative de rationalisation des procédures cliniques de préparation est proposée en distinguant les dents postérieures maxillaires des dents mandibulaires, et en abordant le cas particulier lié aux pertes de substance par érosion. Pour finir, l’ouvrage se conclut par une description de tous les protocoles d’assemblage des restaurations partielles indirectes.

De l’avis des auteurs, experts dans leur domaine, ce numéro constitue un recueil extrêmement complet sur le sujet et nous souhaitons qu’il apporte les connaissances mais aussi la confiance et l’envie dans la diffusion et l’utilisation de ces traitements restaurateurs.